dimanche 21 décembre 2008

Recette des noix caramélisées

Faire bouillir les noix vingt minutes dans de l’eau sucrée (6 cuillères à soupe pour 500 g de noix).
Cinq minutes avant la fin de la cuisson, rajouter 2 cuillères à soupe d’Armagnac
Puis égoutter .
Mettre dans un saladier, avec du sucre en poudre
Bien remuer.
Etaler sur la plaque du four recouverte de papier de cuisson.
Enfourner sous le gril, 30 minutes et surveiller.
A déguster en toute circonstance !
Recette de Marie-Claude G

mercredi 17 décembre 2008

A l'approche des fêtes voici la recette d'un agréable cocktail

ET SARI de JPP

Pour 20 Personnes
2 verres de crème ou de sirop de cassis
2 verres de sucre en poudre
1 Verre d'armagnac
1 verre de cointreau (ou de grand marnier)
2 bouteilles de vin blanc doux
2 bouteilles de blanquette (ou de mousseaux)
Coupez en carré 2 oranges, 2 citrons et 2 bananes
Peut se préparer avant (à tenir au frais

IMPORTANT : Mettre le mousseux ou la blanquette au dernier moment (sinon, perte de gaz).
Garder une bouteille de mousseux au frais pour rajouter pendant la consommation en cas de manque.
A consommer avec modération

mercredi 10 décembre 2008

Blague alsacienne

Trois cigognes se rencontrent dans le ciel et se demandent les unes aux autres :
- Où vas tu ?
- Hooo, je vais chez un couple qui essaye d'avoir un enfant depuis 10 ans... Je leur apporte une petite fille.
- C'est cool ! Et toi ?
- Je vais chez une dame qui n'a jamais eu d'enfants. Je lui apporte un petit garçon !
- C'est bien, je suis sûre qu'elle va être vraiment heureuse.
- Et toi ? demandent les deux premières à la troisième cigogne.
- Moi ? Je vais juste à côté, là, au couvent. Je ne leur apporte jamais rien, ...mais j'adore leur foutre la trouille...

mercredi 3 décembre 2008

Les Haïkus (suite)

Andrée Jacquet a dit...

Gérard est venu
Ecriture sympathique
Un copain de plus

mercredi 19 novembre 2008

IL MEURT LENTEMENT de Pablo NERUDA, Prix Nobel de littérature 1971

Il meurt lentement
Celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas,
Celui qui n’écoute pas de musique,
Celui qui ne sait pas trouver
Grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
Celui qui détruit son amour propre,
Celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
Celui qui devient esclave de l’habitude
Et faisant tous les jours les mêmes chemins,
Celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
De ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.

Il meurt lentement
Celui qui évite la passion
Et son tourbillon d’émotions,
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux
Et réparent les cœurs blessés.

Il meurt lentement
Celui qui ne change pas de cap
Lorsqu’il est malheureux
Au travail ou en amour
Celui qui ne prend pas de risques
Pour réaliser ses rêves,
Celui, qui pas une fois dans sa vie,
N’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant !!
Risque toi aujourd’hui !!
Agis tout de suite !!
Ne te laisse pas mourir lentement !!
Ne te prive pas d’être heureux !!

Bien sûr, ce n'est pas de moi, mais il est tellement beau que je ne me prive pas de le publier et peut-être de vous le faire connaître !!

mardi 21 octobre 2008

ZOLA MIGUEL MANUEL A FUI L’ANGOLA. AUJOURD’HUI, PEINTRE EN BATIMENT, IL RETRACE SON PARCOURS DANS DES POEMES.

Zola Miguel Manuel vient de loin. A l’âge de dix sept ans, Zola a fui l’Afrique australe et son Angola en guerre et c’est dans un foyer d’accueil du Nord de la France qu’il a trouvé asile. Depuis, il a jeté ses amarres à Toulouse et en a fait son port d’attache. Placé ici aussi, dans un foyer, il a eu la volonté d’y apprendre le français, puis d’obtenir en 2004, un BEP en peinture du bâtiment. Aujourd’hui, il vit de son métier de peintre en bâtiment, il a son logement et voit sa passion de l’écriture récompensée. Car, si Zola Miguel Manuel, a dès son plus jeune âge, écrit des poèmes en portugais et en ‘’kikongo’ la langue de son pays, il les a dernièrement traduit en français et vient d’en publier un recueil. C’est à cette occasion, que par l’intermédiaire d’une de ses connaissances, nous nous sommes rencontrés dans son impeccable petit appartement de la route de Launaguet.

ZOLA A TOUJOURS L’ESPOIR QU’UN JOUR CELA IRA MIEUX
En cette fin d’été, un rayon de soleil passe par l’étroite fenêtre du studio et découpe la silhouette longiligne de Zola, sur le fond blanc de sa petite pièce à vivre. Le garçon noir qui m’accueille est vêtu d’un pantalon de toile blanche et d’un tee-shirt noir. Il est grand, mince et son visage émacié arbore une barbichette, ses cheveux sont crépus et court. Zola m’accueille debout, un livre à la main et avec le sourire. Un sourire large et généreux qui invite au dialogue. Tout de suite nous allons aborder sa passion de la poésie et faire ressurgir son passé.
Durant l’heure que nous passerons ensemble, Zola, gardera souvent les mains jointes sur ses genoux, ce geste semblant lui apporter paix intérieure et sérénité. Sans détour, il se racontera et me montrera qu’à vingt-trois ans, il est relativement bien dans sa tête, malgré toutes les péripéties de sa vie. Car Zola se veut résolument optimiste pour lui et son Afrique. Dans ses poèmes, il parle de son quotidien en Angola, de la guerre, de la souffrance, de la famine, du sida, mais toujours en gardant espoir qu’un jour, ça ira mieux …
Sa rencontre m’a touchée et me touche encore. Car bizarrement, quand Zola fait ressurgir ses souvenirs, empreints de souffrance, ses mots n’inspirent pas la pitié. Il est d’une grande pudeur, et ne se glorifie de rien. Parfois, derrière ses lunettes cerclées de noir, ses yeux perdent de leur habituelle brillance. il s’interdit alors de parler de certains faits qu’il a vécu, comme sa fuite d’Angola et la perte de ses proches. Dans ces moments là, il va même jusqu’à se justifier à mi voix : ‘’ Je ne veux pas que amis et mes connaissances actuelles, sachent tout de ma vie, car j’ai peur qu’ils me voient différent de ce que je suis…et de l’homme qu’ils connaissent.’’ Oui, Zola n’est pas un jeune homme comme les autres. Sur son visage noir ébène, on y lit à la fois toute la misère du monde, mais aussi l’espoir qui le fait avancer. Son sourire, parfois dur et froid, parfois doux et tendre, est touchant, à l’image du regard qu’il porte sur l‘humanité. Touchant comme sa réflexion ‘’Liberté, quel est ton prix ? Puis-je t’acheter ? Dis-moi où et sur quel marché ?’’, qui figure sur la couverture de son recueil intitulé ‘’ Mon dernier souhait’’. Dans ‘’Diamant noir’’, son prochain carnet, Zola Miguel Manuel, mettra en exergue la beauté de la femme africaine. Une façon sans doute de rendre hommage à sa jeune meilleure amie emportée par le sida.
Si Zola, adore la poésie, il aime aussi la musique, veut entreprendre des études universitaires et croque malgré tout, la vie à pleine dent, même si elle n’a pas été, et n’est pas, toujours facile.

vendredi 12 septembre 2008

Hymne à la liberté

Belle colombe
Des mains d’un enfant
Vers un ciel d’azur
Souvent tu t’envoles

De liberty Island
Torche à la main
Drapée dans une toge,
Tu éclaires le monde

Présente
On t’oublie souvent,
Absente
On te cherche tout le temps

Depuis longtemps
Sur notre monnaie
Tu es proche
D’égalité et fraternité

Pourtant
Dans un monde de marché
Hommes et femmes
Ne peuvent t’acheter.

Tu n’as pas de prix
Je le sais et j’en profite
Au nom de tous les opprimés
Je crie ton nom : Liberté.

lundi 18 février 2008

AVANT PROPOS DE MON AUTOBIOGRAPHIE EN COURS D'ECRITURE...

MON PASSE SIMPLE

Ce samedi 19 juillet 2003, les hôpitaux sont au bord de la rupture et craquent de toutes parts, car la canicule déjà bien installée sur le pays, a fait plusieurs victimes. A la mi-journée, le présentateur du journal télévisé, annonce une persistance de la chaleur pour les jours à venir, quand la sonnerie du téléphone vient rompre le flot d’informations pessimistes. Au bout du fil, Céline notre fille ainée, que l’on sait prête à accoucher d’un moment à l’autre, nous annonce son départ pour la clinque Louis XIV de Saint Germain en Laye. Sans lui dire, nous gardons le secret espoir d’arriver avant la naissance. Pendant qu’Eliane passe l’aspirateur à la va vite, je charge dans le coffre de la voiture, nos valises prêtes depuis quelques jours et après avoir fermé portes et volets, nous prenons la direction des Yvelines. L’habitacle de notre 406 est brulant, le soleil brille si fort qu’il en est blanc et sa luminosité maximale. En l’absence de climatisation, la vitre ouverte sera notre seule façon de supporter la durée du trajet. Après deux courtes étapes sur des aires autoroutières, nous arrivons à Saint Germain en Laye à dix neuf heures trente. Notre cheminement un peu approximatif dans la ville, nous amène malgré tout vers vingt heures aux portes de la clinique. Des portes que nous franchissons avec des sentiments de crainte, d’angoisse, mais aussi de plaisir d’être là.
Après avoir monté les marches quatre à quatre, nous voici à l’entrée de la maternité. Une dame en blanc nous y accueille et nous annonce qu’un garçon prénommé Guilhem vient juste d’arriver au monde. C’est sans doute notre premier petit fils. Deux blouses nous sont gentiment prêtées. Eliane sera la première à pénétrer dans la maternité. Pendant ce temps, je me retrouve seul avec mes émotions dans le sas d’attente et discrètement j’essuie une larme. Le temps me parait un peu long, quand Tim, le nouveau Papa, vient me chercher et me dit que tout va bien. Après avoir déposé presque furtivement, une bise sur la joue de Céline, je me précipite vers le berceau du nouveau né. Guilhem est là : magnifique et ce qui me semble essentiel, il parait être en bonne santé. Je me surprends alors à entamer un monologue avec lui : ‘’Tu es très mignon et on t’aime beaucoup’’. Cette phrase reviendra souvent tout au long de cette soirée que nous allons vivre ensemble, avec Céline, Tim, Guilhem et Eliane.
Ces moments d’amours partagés, resteront gravés en moi à jamais et ils feront naître l’idée de créer un lien familial intergénérationnel.
Dans la semaine qui va suivre à Saint Germain et où nous allons alterner visite à la maternité et vie au 26 avenue Saint Fiacre, je décide de la forme de ce lien : ce sera un chemin de plumes, afin de laisser une trace écrite d’un vécu familial.
Seulement voila, le passage à l’acte de l’écriture n’est pas chose facile et il a fallu attendre que la famille Kestens revienne en scène pour l‘acte II et donner la vie à Raphaël, leur deuxième enfant, pour qu’enfin mon envie d’écriture prenne forme.
Ce 25 juin 2007, alors que l’accouchement de Céline semble programmé pour la fin de soirée et pendant que nous faisons goûter Guilhem à la sortie de l’école, un message laconique qui émane de Tim, s’affiche sur mon téléphone portable : ‘’L’atterrissage s’est fait plus tôt que prévu’’. Aucune information sur la santé de la Maman, ni du nouveau né.
Passé le moment de surprise et après avoir réussi à joindre les heureux parents pour avoir leurs premières impressions, le temps est venu d’informer Guilhem de l’arrivée de son petit frère Raphaël. Il en est tout heureux et nous sur le champ, nous décidons d’aller lui rendre visite. Sur le chemin de la clinique, nous nous arrêtons dans un magasin d’enfants, où Guilhem choisi un Doudou pour Raphaël.
La rencontre de Guilhem avec Raphaël sera touchante et nous donnera à tous un autre grand moment de délicieux bonheur
Cette descendance grandissante va me mettre la main à la plume et m’inciter plus encore à laisser une trace familiale de mon passé simple.